Mais ta main ne tremble pas dans la mienne
Jeszcze mi tylko z oczu jasnych
splywa do warg kropelka slona,
a ty mi nic nie odpowiadasz
i jesz zielone winogrona…
Tomaszów, d’après Przy okraglym stole, de Julian Tuwim (1894-1953).Seule une goutte salée se fraie un chemin
De mes yeux clairs jusqu’à mes lèvres
Mais tu ne me réponds rien,
Et tu manges du raisin blanc.
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Ainsi paraît la gloire du monde.
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Ainsi passe-elle.
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Désormais défaite, sable emporté par l’inexorable vague.
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Ewa Demarczyk | Tomaszów / poème de Julian Tuwim ; Zygmunt Konieczny, musique ; Ewa Demarczyk, chant ; instrumentistes non identifiés. Texte d’après le poème Przy okrągłym stole [À la table ronde] de Julian Tuwim (1ère publication dans le recueil : Siódma jesień, Varsovie, 1922).
Vidéo : TVP [Telewizja Polska], 1970.
A może byśmy tak, najmilszy, wpadli na dzień do Tomaszowa? Może tam jeszcze zmierzchem złotym ta sama cisza trwa wrześniowa… |
Mon amour, si on allait Passer une journée à Tomaszów ? Peut-être y retrouverions-nous Ce même silence de septembre, dans le crépuscule d’or… |
W tym białym domu, w tym pokoju gdzie cudze meble postawiono, musimy skończyć naszą dawną rozmowę, smutnie nie skończoną. |
Dans cette maison blanche, dans ce salon Que des étrangers ont rempli de leurs meubles, Il nous faut reprendre notre conversation, Entamée autrefois, et si tristement interrompue… |
Więc może byśmy tak, najmilszy, wpadli na dzień do Tomaszowa? Może tam jeszcze zmierzchem złotym ta sama cisza trwa wrześniowa… |
Alors mon amour, si on allait Passer une journée à Tomaszów ? Peut-être y retrouverions-nous Ce même silence de septembre, dans le crépuscule d’or… |
Jeszcze mi tylko z oczu jasnych spływa do warg kropelka słona, a ty mi nic nie odpowiadasz i jesz zielone winogrona. |
Seule une goutte salée se fraie un chemin De mes yeux clairs jusqu’à mes lèvres Mais tu ne me réponds rien, Et tu manges du raisin blanc. |
Ten biały dom, ten pokój martwy do dziś się dziwi, nie rozumie… Wstawili ludzie cudze meble i wychodzili stąd w zadumie… |
Cette maison blanche, ce salon mort… Il se demande encore, incrédule, ce qui est advenu… D’autres y ont posé leurs meubles, Et sont repartis dans une tristesse pensive… |
A przecież wszystko tam zostało! Nawet ta cisza trwa wrześniowa… Więc może byśmy tak, najmilszy, wpadli na dzień do Tomaszowa? |
Pourtant, tout s’y trouve encore, inchangé ! Même ce silence de septembre… Alors mon amour, si on allait Passer une journée à Tomaszów ? |
Jeszcze ci wciąż spojrzeniem śpiewam: Du holde Kunst*… – i serce pęka! I muszę jechać… więc mnie żegnasz, lecz nie drży w dłoni mej twa ręka. |
Pourtant je te chante encore du regard : « Du holde Kunst* »… et mon cœur se brise ! Et il faut que je parte… et tu me dis adieu, Mais ta main ne tremble pas dans la mienne. |
I wyjechałam, zostawiłam, jak sen urwała się rozmowa. Błogosławiłam, przeklinałam: Du holde Kunst! Więc tak? Bez słowa? |
Et je m’en suis allée. Cette conversation s’est rompue comme un rêve, Je t’ai béni et maudit : « Du holde Kunst… » C’est donc ainsi ? Sans un mot ? |
A może byśmy tak, najmilszy, wpadli na dzień do Tomaszowa? Może tam jeszcze zmierzchem złotym ta sama cisza trwa wrześniowa. |
Mon amour, si on allait Passer une journée à Tomaszów ? Peut-être y retrouverions-nous Ce même silence de septembre, dans le crépuscule d’or… |
Jeszcze mi tylko z oczu jasnych splywa do warg kropelka slona, a ty mi nic nie odpowiadasz i jesz zielone winogrona… |
Seule une goutte salée se fraie un chemin De mes yeux clairs jusqu’à mes lèvres Mais tu ne me réponds rien, Et tu manges du raisin blanc. |
Tomaszów, d’après Przy okraglym stole, de Julian Tuwim (1894-1953). *« Du holde Kunst » (Ô art aimable) : les premiers mots du lied An die Musik (À la musique) de Franz Schubert, sur un poème de Franz von Schober. |
Tomaszów, d’après À la table ronde, de Julian Tuwim (1894-1953), traduit approximativement par L. & L. à partir de deux traductions anglaises, l’une par Katarzyna Skonieczna, l’autre par VidMak.– – |
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- Voir aussi le billet : Ewa Demarczyk | Tomaszów
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