Aller au contenu principal

O Venezia che sei la più bella

21 novembre 2009

Pour Venise, ce chant qui était de révolte, interprété ici par la grande Giovanna Daffini (1913-1969), elle qui a été à l’avant-garde de la redécouverte de la tradition musicale populaire italienne, ouvrant le chemin à Giovanna Marini et à d’autres :

O Venezia che sei la più bella
e tu di Mantova che sei la più forte
gira l’acqua dintorno alle porte,
sarà difficile poterti pigliar.

Un bel giorno, entrando in Venezia,
tutto il sangue scorreva per terra,
i soldati sul campo di guerra
e tutto il popolo gridava pietà.

O Venezia, ti vuoi maritare
per marito ti daremo Ancona,
per corredo le chiavi di Roma
e per anello le onde del mar.

O Venezia che sei la più bella (Ô Venise, toi qui es la plus belle) fait allusion au soulèvement des Vénitiens contre l’occupant autrichien en 1848 et à la répression qui s’ensuivit. La République de Venise libre ne durera qu’un an, les Autrichiens reviendront en maîtres.

Venise, 11 novembre 2009

Voyez, j’étais à Venise la semaine dernière. Une des splendeurs du monde, à tel point qu’il n’y a rien à dire de sa beauté.

Pourtant, la ville de Venise n’est pas seulement un séjour provisoire pour les touristes du monde entier, il s’y déroule aussi la vie ordinaire.

Des gens y travaillent, souvent venus de la terre ferme, Mestre, Marghera, ces villes périphériques laides qui sont le moteur de Venise et qui en dépit de leurs gaz et de leurs fumées lui permettent de respirer encore.


Des gens y habitent aussi, des Vénitiens qui vivent là comme enfermés dans ce lieu inouï.

Estranha forma de vida, drôle de vie quand on y pense.

Comment peut-on être vénitien ? Il faut vivre avec l’eau, elle est partout, elle s’insinue même en vous.

Venise est une ville de la mer, c’est un port, elle a cela en commun avec d’autres lieux d’Europe comme Lisbonne ou Saint-Malo.

Avec ces deux villes aussi, et avec d’autres, elle partage un passé de conquérante, une histoire faite de navires envoyés vers les bouts du monde et revenant les voiles gonflées d’un autre vent.

Gonflées d’autres amours.

Entre le réel et l'irréel il y a une porte....., cette porte c'est nous !! Je t'aime pardonne-moi

Des amours pour lesquels on demande pardon, amours comme une porte entre le réel et l’irréel : Venise est aussi la ville du théâtre, en quoi elle se rapproche de Naples.

Venise, toujours à rechercher autre chose, um outro sentido :

Cherche pape disponible immédiatement

Venise de laquelle il faut enfin se séparer.

L. & L.

No comments yet

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :