L. & L.
Qui suis-je ?
Je ne sais pas. Plus ça va, moins je sais. A la fin, je ne saurai même plus comment je m’appelle.
Pour l’instant, mon nom est Lili et Lulu : parfois Lili, parfois Lulu, parfois les deux, parfois ni Lili ni Lulu, peut-être jamais.
L. & L.
Pour me contacter : lilietlulu6@yahoo.fr
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- Neruda & Amália Rodrigues – Niala-Loisobleu
Merci.
Amoureuse et frustrée que je suis du Fado (ah, on y est déjà, tiens) au bord de ma Normandie, je suis heureuse et apaisée de trouver tes écrits, ta paixao, leur douce lumière… Je sais que je pourrai y puiser.
J’ai débarqué à Lisbonne chez mon amie Marina il y a un peu plus d’un an plus morte que vive, détruite par un amour maudit..
Eh beh je n’ai pas été déçue.
Tu imagines… J’ai erré, fouillé, marché des tonnes, bu beaucoup de bières, mangé des ribambelles de pasteis e bolos plus infâmes les uns que les autres, écouté les mélodies des cloches, scruté o Tejo…
J’ai rien compris.
Du coup, je suis revenue deux mois plus tard pour y vivre un amour-chaos : drame et larmes à Alfama, je suis pas la primeira ni la ultima, mais c’était violent.
Mais j’étais mordue, comme par un vampire.
J’apprend un peu la langue, doucement, de loin, mais je dévore la musique, de toute mon âme.
Je danse, et puis je chante, enfin.
Bon, je suis danseuse. D’orient.
Et je comprend toujours rien.
Ni aux souvenirs que j’ai de Lisboa, ni à cet amour surprenant qui ne vient de nulle part… Ni à cette douce torture de vouloir y retourner…
Est-ce que je cherche quelque chose?
Tu connais le Tarab?
Cette émotion artistique qui est devenue un genre musical en orient, un art de vivre l’art…
Abdel Halim Hafez. Oum Kalsoum.
Le Fado oriental.
Et Jay-Jay Johannson, le fado suédois.. Qu’est-ce que j’ai pleuré à son concert, autant que la premeira vez no Jaime..
J’avais envie de te dire.
Très beau blog…Tenho saudades…
Je reviens d’une année Erasmus passée à Lisbonne, à découvrir et re-découvrir ses rues, ses endroits magiques.
Ca fait chaud au coeur de voir que je ne suis pas le seul. Bonne découverte, re-découverte de Lisbonne..
Merci !
Também eu tenho saudades…
Maintenant que je suis rentré, je suis inconsolable.
Je viens de tomber sur ce blog… et que dire…
Sentir la saudade chez quelqu’un comme ça envers une ville… Ça me touche…
Il est vrai que Lisbonne n’a plus le charme qu’elle avait avant. ( les travaux infinis, constants, la saleté des rues, la pauvreté…)
On a de plus en plus tendance à dénigrer cette ville. Cette ville où je vis. Qui m’accueille.
L’article sur Geração à Rasca me touche particulièrement. J’y étais. Le pays commençait à émerger d’une langueur inculquée par 40 ans de dictature. Et pourtant aujourd’hui, en me baladant sous la pluie, je ne vois rien. Pas âme qui bouge, pas de révolte. Rien.
Comme si cette manifestation n’était qu’une émeute fugitive, éphémère…
Un espoir que l’on laisse déchoir…
En tout cas… Lisbonne… Si ce n’est pas indiscret… Lili-et-lulu, es-tu d’origine portugaise?
Un très beau blog.
Merci d’être venue jusqu’ici 🙂
Pour moi, je revenais à Lisbonne après plusieurs années, et c’est comme si je trouvais une autre ville, c’est ce que j’ai senti en arrivant. Et puis finalement non. Lisbonne est toujours là, elle change c’est tout, comme nous tous. Mais c’est encore elle.
(Et non, je ne suis pas d’origine portugaise, je suis breton de tous les côtés, absolument tous !)
Merci encore.
Ph.
Bonjour,
Je m’immisce éhontément dans votre discussion.
Je suis d’origine portugaise et je suis abonné à la newsletter depuis que j’ai découvert ce site, il y a environ un an.
Comme nous sommes dans l’évocation des ressentis, je trouve aussi que Lisbonne ne change pas. Pas réellement. Pas son âme.
Je vais, comme pas mal d’enfants d’immigrés, quelques semaines par an au Portugal. Tous les ans. Mes parents viennent d’Alcacer do Sal dans l’ l’Alentejo. Mais j’adore Lisbonne et j’y vais très régulièrement.
Habitant l’Ile-de-France, j’aime Paris. Mais j’aime plus Lisbonne qui est restée populaire sans être vulgaire, misérable ou pire.
J’aime les vieilles assises sur des tabourets au pas de leur porte. J’aime les chats errants des escadinhas, l’odeur de sardine sortant des gargotes. J’aime les ouvriers portugais ou étrangers, dont on voit le début de raie des fesses quand ils se baissent pour attraper un truc, et le soupir de plaisir qu’ils ont, accoudés à une benne, à la première gorgée de superbock.
La situation économique du Portugal se répercute sur la Capitale et ses habitants, mais la ville a gardé son caractère.
Content que cet avis soit partagé par d’autres.
Au fait.
Vendredi dernier, il y avait une noite de fados au siège de Radio Alfa, dans le 94.
J’y étais et c’était sensass…
Trois fadiste dont un cador en tête d’affiche (Carlos do Carmo).
La prochaine fois, je préviendrais ce blog.
J’ai enregistré toute une partie avec mon téléphone mobile, juste pour pouvoir réentendre les interventions des chanteurs…
Bonjour,
Je publie ce message ici faute de contact où l’envoyer.
La Médiathèque André Malraux vient d’ouvrir son site musical à destination de la musique locale en Languedoc Roussillon (http://mammusique.wordpress.com). Nous faisons ainsi de la médiation pour les artistes locaux qui peinent à se faire entendre du grand public.
Afin d’augmenter notre visibilité sur les moteurs de recherche, nous vous invitons à publier un lien vers notre site. Nous ferons bien sûr de même pour votre propre site web.
Cordialement,
Tristan Morlaes.
Il y’à deux jour que j’ai rencontré ton blog et je suis vraiment heureux. Donc il y’à quelque part des gent avec lesquelles je pourrait communiquer. Tout simplement. C’est drôle et beau. Merci d’être là e connaître le argument sûr le quelle tu, si généreusement, écris.
Gracias, muchas gracias!! (Hablo muy mal español infelizmente…)
Mais non, ça va. On verra ça 🙂 Quand même merci d’être là à proposer e commenter des musiques magnifiques.
je suis arrivé ici en faisant des recherches sur l’interprétation de Catarina Wallenstein du moment fado de la cage dorée… un passage qui m’a tiré les larmes sans raisons que je pourrai dire 🙂 j’espérai que cette chanteuse ait fait qqch, mais non, c’est une actrice ! et bien je trouve son interprétation fort convaincante – et les mots de Pedro Homem de Mello c’est du bonheur – bref très bien ce site, intelligent, documenté, passionné – on a envie de vous suivre ! Continuez !
PS: parlez vous grec aussi ?
Vous pouvez retrouver Caterina Wallenstein au début d’une assez longue émission sur Lisbonne diffusée il y a quelque temps sur France culture (Villes-Mondes : Lisbonne, par Pierre Primetens). Elle est toujours en ligne, on peut l’écouter : http://www.franceculture.fr/emission-villes-mondes-villes-mondes-lisbonne-2011-10-30. Caterina Wallenstein est la première personne interviewée, et il lui est demandé, à un certain point, d’interpréter un fado, ce qu’elle fait a cappella (« Alfama », du répertoire d’Amália Rodrigues).
Merci pour vos encouragements ! 🙂
Et non, malheureusement je ne parle pas grec. C’est un grand regret…
Cela faisait quelque temps que je voulais vous remercier.
Et puis hier soir, jeudi 3 décembre, j’ai assisté au concert de Silvia Perez Cruz au Rocher de Palmer, à Cenon, banlieue de Bordeaux.
Il y a quelques mois, en rentrant chez moi, mon autoradio sur FranceInter m’avait fait entendre une voix, mais quelle voix….
A la maison, le moteur de recherches m’avait indiqué: Silvia Perez Cruz….Je pleure sans raison….
J’ai découvert en même temps votre site et cette jeune femme. Alors merci
Me voilà donc, depuis hier soir, indéfectiblement lié avec la lumière, la grâce, l’élégance, la puissance d’une Catalane polychrome
Cela faisait quelque temps que je voulais vous remercier
Franck
Ah que vous me faites plaisir ! Je suis heureux de votre propre plaisir… et d’avoir un peu contribué à votre connaissance de SPC. « Polychrome » est un terme très juste, oui.
Philippe
Vos dernières publications m’ont enchantée, chaque fois de belles découvertes, et comme je ne suis pas lusitanophone j’apprécie d’avoir le texte et la traduction. Je tenais à vous en remercier, depuis le temps que je remets à plus tard !
Merci, merci, merci de votre générosité.
C’est moi qui vous remercie d’être là, de l’autre côté de l’écran 🙂
Bien à vous
Philippe
Moi aussi je pleure sans raison et siuvent devant la beauté du monde, ded mots, des sons, de la vie !