Froide clarté de l’année qui commence
2015.
Quel millésime sera-ce ?
………
Amália Rodrigues | Fria claridade. Pedro Homem de Mello, paroles ; José Marques do Amaral, musique ; Amália Rodrigues, chant.
RTP (Rádio e Televisão de Portugal), 1967.
No meio da claridade
Daquele tão triste dia
Grande, grande era a cidade
E ninguém me conheciaEntão passaram por mim
Dois olhos lindos, depois
Julguei sonhar, vendo enfim
Dois olhos, como há só doisEm todos os meus sentidos
Tive presságios de adeus*
E aqueles olhos tão lindos
Afastaram-se dos meusAcordei, a claridade
Fez-se maior e mais fria
Grande, grande era a cidade
E ninguém me conhecia
Pedro Homem de Mello (1904-1983). Fria claridade.
* Chanté : « presságios de Deus » (« présages de Dieu »).Au cœur de la clarté
De cette si triste journée
Grande grande était la ville
Et personne ne me connaissaitFugitivement se sont posés sur moi
Deux yeux profonds et beaux
J’ai cru les avoir rêvés
Ces yeux incomparablesJ’ai perçu de tout mon être
Les présages de l’adieu
Et ces yeux si beaux
Se sont éloignés des miensLe rêve passé, la clarté
S’est faite plus vive et plus froide
Grande grande était la ville
Et personne ne me connaissait
Pedro Homem de Mello (1904-1983). Froide clarté, traduit de Fria claridade par L. & L.
Bonne année !
L. & L.
Bom dia
A letra exacta é
« tive pressagios de Deus »
http://www.portaldofado.net/component/option,com_jmovies/Itemid,336/task,detail/id,193/
Boa tarde
« presságios de Deus » é o que Amália canta, é verdade. Mas o que o Homem de Mello escreveu no seu poema (que se chama Naufrágio) foi « presságios de adeus ». João Braga canta o poema completo:
Feliz 2015!
Comme c’est curieux, Lulu ! Le 1er janvier, j’étais à Lisbonne, et comme dans mes déambulations solitaires je me sentais un peu isolée au milieu de cette foule pressée (pas beaucoup de Japonais pourtant, surtout des Espagnols comme s’ils étaient restés maîtres ici, et n’avaient jamais connu la crise), j’ai pensé à ce fado « Grande grande era a cidade e ninguém me conhecia », en regrettant d’en avoir oublié aussi bien l’air d’Amalia que celui de Lula, pour pouvoir me le chanter toute seule ! Merci donc d’avoir pensé à me le rappeler, et bonne année !
Anne-Marie
A Lisbonne, tu as osé…
Bonne année Anne-Marie !