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Froide clarté de l’année qui commence

1 janvier 2015

2015.

Quel millésime sera-ce ?

Amália Rodrigues | Fria claridade. Pedro Homem de Mello, paroles ; José Marques do Amaral, musique ; Amália Rodrigues, chant.
RTP (Rádio e Televisão de Portugal), 1967.

No meio da claridade
Daquele tão triste dia
Grande, grande era a cidade
E ninguém me conhecia

Então passaram por mim
Dois olhos lindos, depois
Julguei sonhar, vendo enfim
Dois olhos, como há só dois

Em todos os meus sentidos
Tive presságios de adeus*
E aqueles olhos tão lindos
Afastaram-se dos meus

Acordei, a claridade
Fez-se maior e mais fria
Grande, grande era a cidade
E ninguém me conhecia
Pedro Homem de Mello (1904-1983). Fria claridade.
* Chanté : « presságios de Deus » (« présages de Dieu »).

Au cœur de la clarté
De cette si triste journée
Grande grande était la ville
Et personne ne me connaissait

Fugitivement se sont posés sur moi
Deux yeux profonds et beaux
J’ai cru les avoir rêvés
Ces yeux incomparables

J’ai perçu de tout mon être
Les présages de l’adieu
Et ces yeux si beaux
Se sont éloignés des miens

Le rêve passé, la clarté
S’est faite plus vive et plus froide
Grande grande était la ville
Et personne ne me connaissait
Pedro Homem de Mello (1904-1983). Froide clarté, traduit de Fria claridade par L. & L.

Bonne année !

L. & L.

4 commentaires leave one →
  1. Laurinda Ferreira permalink
    1 janvier 2015 13:38

    Bom dia

    A letra exacta é
    « tive pressagios de Deus »

    http://www.portaldofado.net/component/option,com_jmovies/Itemid,336/task,detail/id,193/

    • 1 janvier 2015 18:16

      Boa tarde
      « presságios de Deus » é o que Amália canta, é verdade. Mas o que o Homem de Mello escreveu no seu poema (que se chama Naufrágio) foi « presságios de adeus ». João Braga canta o poema completo:

      Feliz 2015!

  2. Anne-Marie permalink
    5 janvier 2015 14:00

    Comme c’est curieux, Lulu ! Le 1er janvier, j’étais à Lisbonne, et comme dans mes déambulations solitaires je me sentais un peu isolée au milieu de cette foule pressée (pas beaucoup de Japonais pourtant, surtout des Espagnols comme s’ils étaient restés maîtres ici, et n’avaient jamais connu la crise), j’ai pensé à ce fado « Grande grande era a cidade e ninguém me conhecia », en regrettant d’en avoir oublié aussi bien l’air d’Amalia que celui de Lula, pour pouvoir me le chanter toute seule ! Merci donc d’avoir pensé à me le rappeler, et bonne année !
    Anne-Marie

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