Un Z qui veut dire
Ce matin nous avons pris l’atroce tgv de 5h23 pour Paris, quelques collègues et moi. Nous étions quatre et nous avions rendez-vous à la Bibliothèque nationale à 10 heures.
Nos interlocuteurs étaient sept, et sur ce nombre trois dont le nom de famille avait pour dernière lettre un z : une circonstance rarissime, stupéfiante. On ne saurait conclure à une simple coïncidence. Cela d’autant moins qu’on a su au cours de la journée que l’un de ces noms aurait dû se terminer en d. C’est au fait que le père, ou le grand-père ou l’aïeul, soit par inadvertance venu au monde en Savoie que le z est dû. Dans ce pays-là, qui que vous soyez, les officiers de l’état civil vous collent un z à la fin du nom lorsque vous y naissez.
On voit bien que la main du destin était à l’ouvrage.
Bibliothèque nationale de France (Paris), 11 janvier 2012.
Ce soir je trouve dans la boîte aux lettres l’album de Sílvia Pérez Cruz 11 de novembre, commandé le 1er janvier.
11 de novembre : 11/11. Commandé le 1er janvier : 1/1. Reçu le 11 janvier : 11/1.
Alors ?
L. & L.
Le hazard n’existe pas… Volontairement, avec un z…
Piez de nez dez hazards de la viz