Où sont les mouettes ?
Hier : levé avant cinq heures. Le train jusqu’à l’aéroport de Roissy. Le ciel était clair jusqu’au début de l’Allemagne, ensuite rien de visible jusqu’à l’arrivée à Riga où il y avait une escale. L’Estonie était couverte d’une nappe de nuages, écume qu’il aurait fallu pouvoir retirer, comme celle du pot-au-feu. L’avion ne l’a traversée que sur le golfe, et de suite est apparue la côte morcelée de la Finlande, Helsinki au milieu de son archipel.
Déjà presque huit heures du soir.
Le chauffeur du taxi, une fois établie l’adresse où il devait me déposer, et jusqu’au paiement de la course, n’a pas émis un son. J’ai vu en passant la cathédrale orthodoxe, et l’hôtel de ville, et d’autres vues figurant dans les guides.
Ce matin, alors que je suis en pleine ville, à moins de 100 mètres de la mer, je me réveille dans un silence absolu. Je n’en ai jamais entendu de pareil. Ni bruit ni remous, d’aucune origine.
Ici pas de mouettes.
L. & L.
Un peu trop ouaté… malgré l’écume du plat de côte!