Une série sur le fado à partir d’aujourd’hui sur France Musique
Sur France Musique, la première semaine de la série Chansons d’été est consacrée au fado :
Le coeur sur la voix (le fado), du 29 juin au 3 juillet par Ana de Carvalho.
Ana de Carvalho est une des productrices de la chaîne. Portugaise (et amie d’Amália Rodrigues), on lui doit déjà plusieurs émissions à la radio sur le fado. En tout cas une dont je me souvienne, il y a une bonne douzaine d’années, voire plus, sur France Musique. Dans mes souvenirs aussi un programme produit par Mildred Clary — était-ce sur Amália seule, ou sur le fado ? Je me souviens surtout d’une interview d’Amália, en français. Amália donnant sa vision de l’origine du fado, s’emberlificotant un peu dans la langue française, disant « mais maintenant je ne peux plus dire, parce que plus je dis, plus compliqué il est, alors c’est mieux que je m’arrête », et faisant entendre son rire merveilleux. Ana de Carvalho était là aussi, elle donnait des éclaircissements sur ce qui restait un peu elliptique.
Je me suis toujours demandé si elle avait un lien de parenté avec Valentim de Carvalho, le grand éditeur discographique de Lisbonne, dont les archives ont souffert lors de l’incendie du Chiado en 1988.
Quoi qu’il en soit, à ne pas manquer.
L. et L.
C’est bien sympathique à mon sujet, tout cela… Merci. Non, je n’ai aucun lien de parenté avec Rui Valentim de Carvalho, que je connais, et qui était non seulement un ami d’Amalia Rodrigues mais son éditeur. Vous savez, Carvalho est un nom très courant au Portugal – même le Marquis de Pombal, premier ministre du roi D. José, qui a reconstruit Lisbonne après le tremblement de terre de 1755 (et par ailleurs expulsé les jésuites), s’apellait Sebastião de Carvalho e Melo… Sans oublier Otelo de Carvalho, héros de la révolution des Oeillets, en 74 et des centaines d’autres illustres inconnus portugais!
Amalia Rodrigues (et son rire) nous manque toujours; elle sera au centre de mon émission du jeudi 2 juillet. Bonne écoute!
Merci Ana de ce commentaire, et de cette série d’émissions sur le fado. Je suis enchanté par les deux premières, et je suis bien certain que les suivantes me combleront également — comme beaucoup d’auditeurs.
Et bien sûr, oui, Amália Rodrigues nous manque. (J’aime entendre son nom prononcé par vous, c’est comme une formule magique !)