Ailes
Je tombe de mes ailes, le courage me fait défaut,
quand je pense à toi pour ma délivrance.Pentti Holappa (1927-2017). L’absence (extrait). Du recueil Parfum de fumée (titre original : Savun hajua, 1987).
La feuille de papier blanc et le parfum de ta peau
sont assez de matière pour un poème immortel.
La feuille de papier blanc, le parfum de ta peau
sans crier gare se dissipent dans le ciel.Pentti Holappa (1927-2017). Le parfum de ta peau (extrait). Du recueil Traces de doigts dans le vide (titre original : Sormenjälkiä tyhjässä, 1991).
Dans : Pentti Holappa. Les mots longs : poèmes 1950-2003, traduit du finnois et présenté par Gabriel Rebourcet, Gallimard, DL 2012. ISBN 978-2-07-033891-7.
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Lula Pena • Gaivota. Alexandre O’Neill, paroles ; Alain Oulman, musique.
Lula Pena, chant & guitare.
Extrait de l’album Phados / Lula Pena. Belgique, ℗ 1998.
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Se uma gaivota viesse
Trazer-me o céu de Lisboa
No desenho que fizesse,
Nesse céu onde o olhar
É uma asa que não voa,
Esmorece e cai no marSi une mouette venait
M’apporter le ciel de Lisbonne
Par ce dessin qu’elle trace
Dans ce ciel où le regard
Est une aile qui cesse de voler,
Défaille et s’abîme en merQue perfeito coração
No meu peito bateria,
Meu amor na tua mão,
Nessa mão onde cabia
Perfeito o meu coração.Alors, quel cœur parfait
Battrait dans ma poitrine,
Mon amour, dans ta main,
Cette main où se logerait
Si parfaitement mon cœur.Se um português marinheiro,
Dos sete mares andarilho,
Fosse quem sabe o primeiro
A contar-me o que inventasse,
Se um olhar de novo brilho
No meu olhar se enlaçasseSi un marin portugais,
De retour des sept mers du monde,
Était, qui sait, le premier
À me conter ses découvertes,
Si un regard d’un nouvel éclat
S’enlaçait à mon regardQue perfeito coração
No meu peito bateria,
Meu amor na tua mão,
Nessa mão onde cabia
Perfeito o meu coração.Alors quel cœur parfait
Battrait dans ma poitrine,
Mon amour, dans ta main,
Cette main où se logerait
Si parfaitement mon cœur.Se ao dizer adeus à vida
As aves todas do céu,
Me dessem na despedida
O teu olhar derradeiro,
Esse olhar que era só teu,
Amor que foste o primeiroSi, tout près de quitter la vie
Tous les oiseaux du ciel
Me faisaient dans cet adieu
Le don ultime de ton regard,
Ce regard incomparable
De toi, amour qui fus le premier,Que perfeito coração
Morreria no meu peito,
Meu amor na tua mão,
Nessa mão onde perfeito
Bateu o meu coraçãoAlors quel cœur parfait
Mourrait dans ma poitrine,
Mon amour, dans ta main,
Cette main où battait
Si parfaitement mon cœur.Alexandre O’Neill (1924-1986). Gaivota.
.Alexandre O’Neill (1924-1986). Mouette, traduit de Gaivota par L. & L.
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