Lula Pena, rapport d’activité
Lula Pena n’est jamais dans l’inactivité créatrice. Toujours au contraire dans un pétillement, animée d’une bougeotte exploratrice qui s’exerce dans tous les domaines à sa portée, graphisme, cinéma, poésie, musique.
En témoigne ce collage sonore réalisé sur le film (muet) de Jean Vigo, À propos de Nice réalisé en 1929 [voir la notice Wikipédia (fr)], et dont voici un extrait de quelques minutes :
Lula Pena. À propos de Nice de Jean Vigo, collage sonore (2013). Extrait. L’intégralité de l’œuvre a été présentée au Museu Soares dos Reis, Porto (Portugal), le 17 août 2013.
À propos de Nice (1929) : film muet de Jean Vigo (1905-1934).
Ou encore cet enregistrement « home made » (dans le puits, on dirait, ou dans la buanderie), vieux de quelques jours, qui fait entendre à nouveau la voix singulière et renversante de l’artiste — du moins tel est l’effet produit sur moi, d’autant plus irrésistible, ou moins résistible, qu’il s’agit d’un poème de Lorca, suivi d’un petit bout d’une chanson d’Atahualpa Yupanqui (Yupankí ainsi qu’elle préfère l’écrire) :
Lula Pena. Fragmento #1 (2013) / Lula Pena, chant et guitare.
Poèmes : Canción de la madre del Amargo, de Federico García Lorca ; Pero a mí nunca jamás, d’Atahualpa Yupanqui, musique de Pablo del Cerro.
Lo llevan puesto en mi sábana
mis adelfas y mi palma.Día veintisiete de agosto
con un cuchillito de oro.La cruz. ¡Y vamos andando!
Era moreno y amargo.Vecinas, dadme una jarra
de azófar con limonada.La cruz. No llorad ninguna.
El Amargo está en la luna.
Federico García Lorca (1898-1936). Canción de la madre del Amargo. Dans : Poema del cante jondo (1921).De loma en loma has de ir
y mi huella buscarás
El rastro de las vicuñas
Eso solo encontrarás
Pero a mí nunca jamás
Atahualpa Yupanqui (1908-1992). Pero a mí nunca jamás (extrait).
Bonsoir, je suis votre blog depuis quelque temps et je me suis demandé si on ne s’était pas croisé à Lisbonne – car j’ai été prof au lycée français de 2000 à 2004 – ?
Bonsoir,
c’est peu probable 🙂
Je n’ai fait que de très courts séjours à Lisbonne, quelques jours chaque fois.
Lula est une déesse.
Elle est.
Ah ! merci Lulu d’avoir répondu à ma « commande » ! Je savais que tu arriverais à nous trouver ça, Lula à Nice ! Et elle, elle ne me déçoit jamais, que ce soit dans un extrait ou « en vrai », elle est toujours l’ensorceleuse que tu nous a décrite une fois et que nous avons rencontrée ensemble ! Simple sur scène comme dans la vie, avec ce charme incroyable qui agit sur tous, elle n’a pas besoin de chercher à faire de l’effet en se prenant pour une tragédienne, elle en fait naturellement, de l’effet…
Merci encore pour tes trouvailles !
J’ai pensé à toi, évidemment !
Ph