Saudades de Lisboa
21 mars 2011
J’ai quitté Lisbonne hier, tout à fait plein de cafard.
Lisbonne, monastère de São Vicente de Fora, 17 mars 2011. Au second plan l’église de Santa Engrácia (Panteão Nacional).
Retour aujourd’hui à la lumière de la Méditerranée, moins suave que celle du Portugal.
Ici quand elle est pure la lumière éclate, elle frappe. Voilée elle devient triste, elle s’entriste comme on dit en portugais, elle est plate et morte. Ici lorsqu’il pleut c’est à se dégoûter de tout.
Tandis qu’à Lisbonne, comme en Bretagne, et comme probablement le long de tout le littoral atlantique de l’Europe, la lumière est sans cesse en mouvement, inquiète, comme si elle n’était jamais satisfaite d’elle-même, toujours à devenir.
Voilà ce qui me manque. Ça, et Lisbonne.
L. & L.
3 commentaires
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Je pleure sans raison que je pourrais vous dire 
C’est vrai que Lisbonne nous enveloppe l’âme de sa lumière intranquille, et qu’il y a de la poésie à recevoir en observant nombreux de ses coins de rues; quand je m’en éloigne, certains de ses escaliers continuent de relier mes paupières et ma poitrine.
Je suis tendrement avec toi pendant ces moments où la saudade t’accompagne.
Oh il est magnifique ton blog ! J’en ai le sifflet coupé. (Et il y a donc vraiment des gens qui vivent en Suisse, ça alors ! 😉 )
A bientôt. Até sempre.
Il semblerait effectivement que quelques personnes vivent en Suisse, encore que, même après des années, ce soit difficile de l’affirmer de manière définitive.
🙂
Il y a déjà un petit moment que je viens me promener sur tes pages, je crois que c’est le magnifique Zambujo qui m’y a mené.
C’est chouette de rencontrer des voix amies grâce à cette jubilation des hasards chères à Christian Garcin.
Au plaisir de boire peut-être un jour un café ensemble; à Sienne, Lisbonne, Toulouse ou ailleurs.