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8 femmes. Lula Pena

28 septembre 2010

8 femmes, dans la succession alphabétique de leurs noms d’artiste.
1. Aldina Duarte — 2. Amália Rodrigues — 3. Françoise Hardy — 4. Giovanna Daffini5. Lula Pena6. Marguerite Duras — 7. Nina Simone — 8. Reinette l’Oranaise

[Pot-pourri] Cansaço ; Fado de cada um ; etc. / Lula Pena, chant, guitare. 2010.

Por trás do espelho quem está
De olhos fixados nos meus?
Alguém que passou por cá
E seguiu ao Deus-dará
Deixando os olhos nos meus.

Quem dorme na minha cama,
E tenta sonhar meus sonhos?
Alguém morreu nesta cama,
E lá de longe me chama
Misturada nos meus sonhos.

Tudo o que faço ou não faço,
Outros fizeram assim
Daí este meu cansaço
De sentir que quanto faço
Não é feito só por mim.
Cansaço / Luís de Macedo.

À qui derrière le miroir
Sont ces yeux rivés aux miens ?
À quelqu’un qui passait par là
Puis s’en est allé Dieu sait où
Laissant son regard dans le mien.

Qui est-ce qui dort dans mon lit
Cherchant à rêver mes rêves ?
Quelqu’un est mort dans ce lit
Sa voix m’appelle dans le lointain
Mélangée à mes rêves.

Quoi que je fasse, quoi que je ne fasse pas
D’autres ont déjà agi de même
Voilà d’où me vient cette lassitude
De sentir que tout ce que je fais
N’est pas fait que par moi.
Cansaço = Lassitude / Luís de Macedo ; traduction L. & L.

L. & L.

Pena, Lula
Troubadour

Lula Pena -- Troubadour. 2010Troubadour / Lula Pena, chant, guitare. — Lisboa : Mbari, 2010.

Mbari 09.

Disponible sur CDGO, Fnac (Portugal)
Télécharger sur Amazon, Fnac

Lula Pena sur MySpace

5 commentaires leave one →
  1. Laure permalink
    2 octobre 2010 19:20

    Tu n’as pas traduit… Dommage, je comprend pas tout, et tu le fais toujours si bien.
    C’est étrange et possédant, ce texte, cette chanson, cette Lula oscura…
    C’est très fort. Ca me donne envie de le danser…

    • lili-et-lulu permalink*
      8 octobre 2010 13:18

      La chanson appartient au répertoire d’Amália (Cansaço, sûrement un de ses plus grands fados). Lula n’en reprend que la première strophe, avant d’entamer le Fado de cada um, toujours du répertoire d’Amália (extrait du film Fado, história duma cantadeira). Ensuite il y a un 3e morceau que je ne connais pas.

      Le tout est extrait de Troubadour, un album envoûtant… J’adore Lula Pena. Quel dommage qu’elle ne se produise pas en France !

    • lili-et-lulu permalink*
      10 octobre 2010 16:35

      Voilà, je viens de terminer la traduction 🙂

  2. Laure permalink
    17 octobre 2010 20:48

    Oh merci, c’est encore plus beau que ce que je comprenais à peine.
    Merci de partager, de prodiguer la beauté.

Trackbacks

  1. Job, Anjo inútil — Amália, Luís de Macedo « Je pleure sans raison que je pourrais vous dire

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