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Μάνος Χατζιδάκις (Mános Hadjidákis) • Περιμπανού (Peribanoú)

9 juillet 2023

La Grèce.

Mános Hadjidákis a vécu et travaillé aux États-Unis de 1966 à 1972. Parmi les œuvres qu’il y a produites, l’une des moins connues est probablement Reflections, un cycle de chansons et de compositions instrumentales créé au disque par le New York Rock & Roll Ensemble en 1970. Le dernier morceau du recueil, Noble dame (prononcé à l’anglaise : neuwbl dèim), en dépit de ses lyrics, n’évoque ni le rock & roll, ni l’Amérique.

New York Rock & Roll EnsembleNoble dame. Dorian Rudnytsky, paroles ; Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis), musique.
The New York Rock & Roll Ensemble, ensemble instrumental et vocal (Clifton Nivison, guitare ; Brian Corrigan, guitare rythmique ; Dorian Rudnytsky, guitare basse, violoncelle ; Michael Kamen, claviers, hautbois, chant ; Martin Fulterman, batterie, hautbois) ; Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis) & New York Rock & Roll Ensemble, arrangements ; Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis), orchestration.
Enregistrement : New York City (États-Unis), Atlantic Recording Studios, 1970.
Extrait de l’album Reflections / The New York Rock & Roll Ensemble. États-Unis, Atco, ℗ 1970.


She was a lady once of noble name, Noble Dame
She has a silver ring from her king
Give her a nickel, take her out to dine, give her wine
Comfort her if she sighs and then cries

Elle a été une dame autrefois, Noble dame,
Elle possède encore une bague de son roi.
On lui donne une pièce, on la fait dîner, boire du vin,
On la console si elle soupire, si elle pleure.

Look for her by the fountain on the road, say hello
Don’t be afraid to smile and then go
And if you see her talking to herself all alone
Leave her alone, her heart is at home

Vous la trouverez près de la fontaine du chemin.
Ne craignez pas de lui sourire en passant
Et si vous la voyez seule, se parlant à elle-même,
Laissez-la, son cœur est en sa demeure.

She was a lady once without a care, golden hair
She was the only friend of the king
Maybe she’ll come and ask you for your name, Noble Dame
We’ll give our love to her on her way

Elle a été une dame, insouciante et blonde
Et elle était la seule amie du roi.
Elle vous demandera peut-être votre nom, Noble dame.
Nous lui souhaiterons un bon voyage.

Look for her by the fountain on the road, say hello
Don’t be afraid to smile and then go
And if you see her talking to herself all alone
Leave her alone, her heart is at home

Cherchez-la près de la fontaine, saluez-la,
Ne craignez pas de lui sourire en passant
Et si vous la voyez seule, se parlant à elle-même,
Laissez-la, son cœur est dans sa demeure.
Dorian Rudnytsky (né en 1944). Noble dame (1970).
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Dorian Rudnytsky (né en 1944). Noble dame, trad. par L. & L. de Noble dame (1970).

La chanson est devenue entièrement grecque en 1983, enregistrée par Dímītra Galánī (Δήμητρα Γαλάνη) sur un poème de Níkos Gátsos (Νίκος Γκάτσος, 1911-1992). En voici une version plus tardive qui provient du premier enregistrement, supervisé par Hadjidákis, de l’édition totalement hellénisée de Reflections, intitulée Αντικατοπτρισμοί [Antikatoptrismoí] (« Reflets »). Les poèmes, sauf un, sont de Níkos Gátsos, les morceaux chantés sont interprétés par Alíkī Kagialóglou (Αλίκη Καγιαλόγλου).

Αλίκη Καγιαλόγλου [Alíkī Kagialóglou] (Alíki Kayalóglou)Περιμπανού [Perimpanoú] (Peribanoú). Poème de Νίκος Γκάτσος [Níkos Gkátsos] (Níkos Gátsos) ; Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis), musique.
Αλίκη Καγιαλόγλου [Alíkī Kagialóglou] (Alíki Kayalóglou), chant ; Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis), arrangements, orchestration, direction d’orchestre.
Enregistrement : Grèce, Studio Sierra.
Extrait de l’album Αντικατοπτρισμοί [Antikatoptrismoí] / Μάνος Χατζιδάκις [Mános Chatzidákis] (Mános Hadjidákis), Νίκος Γκάτσος [Níkos Gkátsos] (Níkos Gátsos), Αλίκη Καγιαλόγλου [Alíkī Kagialóglou] (Alíki Kayalóglou). Grèce, Sirius, ℗ 1993.


Περιμπανού τη λέγαν τα παιδιά, Περιμπανού
κι ήτανε δεκαπέντε χρονών
Έγραφε τ’ όνομά της στον καθρέφτη τ’ ουρανού
μ’ ενός πνιγμένου γλάρου φτερό

Les enfants l’appelaient Péribanou, Péribanou
Et elle avait quinze ans.
Elle écrivait son nom sur le miroir du ciel
Avec l’aile d’une mouette noyée.

Μα της ζωής το κύμα το παράφορο
σάρωσε βάρκες και κουπιά
Και στο μεγάλο κόσμο τον αδιάφορο
ποιος τη θυμάται τώρα πια

Mais la vague impétueuse de la vie
A englouti barques et rames
Et dans le grand monde indifférent,
Qui se souviendra d’elle ?

Περιμπανού την έλεγα κι εγώ, Περιμπανού
κι ας μη με είχε ακούσει κανείς
Έμοιαζε με κοχύλι στο βυθό του αυγερινού
προτού καρδιά μου πέτρα γενείς

Péribanou, moi aussi je l’appelais Péribanou
Et personne n’en a jamais rien su.
On aurait dit un coquillage reposant dans l’étoile du matin.
C’était avant que mon cœur se change en pierre.

Μα της ζωής το κύμα το παράφορο
σάρωσε βάρκες και κουπιά
Και στο μεγάλο κόσμο τον αδιάφορο
ποιος τη θυμάται τώρα πια

Mais la vague impétueuse de la vie
A englouti barques et rames
Et dans le grand monde indifférent,
Qui se souviendra d’elle ?
Νίκος Γκάτσος [Níkos Gkátsos] (Níkos Gátsos) (1911-1992). Περιμπανού [Perimpanoú] (Peribanoú) (1983?). Νίκος Γκάτσος [Níkos Gkátsos] (Níkos Gátsos) (1911-1992). Péribanou, trad. par L. & L. de Περιμπανού [Perimpanoú] (Peribanoú) (1983?).

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