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En voyage

23 août 2014

Quelle étrangeté que d’avoir une correspondance ferroviaire là où on vit. D’y passer sans s’y arrêter. Une heure d’attente à Montpellier, en réalité un peu moins, le train venant de Lyon a du retard.

Foule d’été dans les gares du Sud.

Un garçon de 20 ans, 22 ans attend, pas plus grand qu’un enfant, une jolie musculature, les fesses, le buste, un visage d’enfant confiant, un sourire illuminant qui lui vient inopinément — il téléphone. Il est comme un animal familier.

Voici l’ami attendu : moins ravissant, de hauteur identique exactement ; dans ses yeux l’intuition de l’amertume de la vie.

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