La parole Amália (1)
Quand on entendait Amália à la radio à la fin des années 60, au début des années 70, je ne faisais pas le lien avec le fado, c’était impossible. C’était surtout La maison sur le port je pense. Aranjuez mon amour aussi. Rien à voir avec le peu que je connaissais alors du fado.
La mémoire fait ce qu’elle veut, de sorte que je ne sais pas si la première fois que j’ai entendu Amália dans un autre répertoire était vraiment ce trajet en train, interminable mais merveilleux, j’étais si jeune, de Quimper à Porto, en 1970. J’étais avec un copain de lycée, on allait au Portugal. Il y avait une famille portugaise dans le compartiment, mais aucun homme, enfin dans mon souvenir il n’y en a pas. Une jeune fille qui devait avoir 16 ou 17 ans, et probablement sa mère et des tantes. Elles s’étaient installées comme dans un logement provisoire, je n’avais jamais vu personne faire ça dans un train. La jeune fille parlait assez bien français, mais parfois on ne comprenait pas : elle a demandé si on avait payé la tache de vélocité, et nous étions perplexes. Tache, en fait c’était taxe prononcé à la portugaise.
Ces femmes avaient une radio. Il y a eu la voix d’Amália, la jeune fille a dit à l’une de ses parentes é a Amália, não é ? — enfin quelque chose comme ça ; ce que je me rappelle c’est une phrase qui sollicitait une confirmation, avec la parole Amália dedans. Ce qui sortait du transistor était peut-être l’un des morceaux de Com que voz, puisque cet album est sorti cette année-là. C’était une ballade lente, de ça je me souviens, une de celle qui laissait de la place à sa voix, alors dans sa plénitude, pour se développer. Peut-être Gaivota d’Alexandre O’Neill et Alain Oulman.
Mais je ne crois pas.
L. & L.
Se ao dizer adeus á vida
As aves todas do céu
Me dessem na despedida
O teu olhar derradeiro
Esse olhar que era só teu
Amor que foste o primeiroQue perfeito coração
Morreria no meu peito
Meu amor, na tua mão
Nesse mão onde perfeito
Bateu o meu coraçãoAlexandre O’Neill


Merci mon ami per le post d’aujordui.
Je ne sais pas ecrire le francais, alors…
…he llegit el post i he de dir que, que bonic escoltar Amalia en aquelles circumstàncies, en un tren a Portugal amb la família portuguesa, la nena, així és segur que t’ha d’agradar el fado.
gràcies
una abraçada fadista des de Barcelona
jaume
Moltes gràcies Jaume, i una abraçada des de Tolosa !
Philippe