Aller au contenu principal

Fado José António de sextilhas. 2. Maria José da Guia • Não é preciso

21 octobre 2024

Fait suite à :

Maria José da Guia (1929-1992) était une fadiste en activité dans les années 1950 et 1960 surtout. Elle a enregistré beaucoup de reprises de succès popularisés par Amália Rodrigues et d’autres, mais elle se prévalait aussi d’un répertoire en propre. Témoin ce Não é preciso chanté — un peu à la manière de Maria Teresa de Noronha — sur le Fado José António de sextilhas. Les paroles sont de Guilherme Pereira da Rosa, grand pourvoyeur de textes pour le fado, qui fut pendant une dizaine d’années le directeur du quotidien lisboète O Século (1880-1977).

Maria José da Guia (1929-1992)Não é preciso. Guilherme Pereira da Rosa, paroles ; José António Sabrosa, musique (Fado José António de sextilhas).
Maria José da Guia, chant ; Acácio Rocha, guitare portugaise ; Pais da Silva, guitare.
Enregistrement : Paço de Arcos (Portugal), studios Valentim de Carvalho, mai 1968.
Première publication : disque 45 t Não é preciso ; Fado é só um ; Máscara ; Um golpe de vento / Maria José da Guia. Portugal, Alvorada, ℗ 1960.

Não troces, não é preciso
Põe de parte esse sorriso
Que quase me faz chorar
Já basta a pena presente
De ver-te na minha frente
E de só te ver passar

Ne te moque pas, ça sert à quoi ?
Et arrête avec ce sourire
Qui me fait presque pleurer.
Ça fait déjà assez mal
De te voir là devant moi
Passer sans t’arrêter.
Não troces, não é preciso
Perdi por ti o juízo
E meu peito não serena
Não é caso para rir
Não mostres o teu sentir
Se não podes sentir pena

Ne te moque pas, ça sert à quoi ?
Pour toi j’ai perdu la raison
Et la sérénité de mon cœur.
Il n’y a pas de quoi rire
Ne montre pas tes sentiments
Si tu ne ressens aucun chagrin.
Não troces, não é preciso
O meu caso é um aviso
P’ra quem não segue um bom norte
O que se passa comigo
Pode um dia, por castigo
Caber-te também em sorte

Ne te moque pas, ça sert à quoi ?
Mon cas est un avertissement
Pour tous ceux qui perdent leur nord.
Ce qui m’est arrivé
Peut un jour t’arriver à toi,
Comme une pénitence.
Não troces, passa de lado
Deixa-me só com meu fado
Segue a tua vida à solta
Ou então, já sem troçar
Fita bem o meu olhar
Olha para mim e volta

Ne te moque pas, passe ton chemin.
Laisse-moi seule à mon destin.
Vis ta vie comme tu l’entends
Ou alors, sans plus te moquer,
Regarde-moi dans les yeux,
Regarde-moi et reviens.

António Calém (1913-1990). Não é preciso (vers 1960).
António Calém (1913-1990). Ça sert à quoi ?, traduit de : Não é preciso (vers 1960), par L. & L.

Comme indiqué à l’article précédent, le Fado José António de sextilhas présente la particularité d’alterner deux thèmes musicaux différents selon les couplets. Le Fado do Zé António que chante Maria Teresa de Noronha ne comporte que trois couplets : le second thème n’y apparaît qu’une fois, au deuxième couplet. En revanche Não é preciso, qui compte quatre couplets, utilise deux fois chacun des deux thèmes.

À suivre.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.