Chère Martine, si tu
deviens présidente de la république, il faudra que tu t’occupes des chemins de fer. Et tout spécialement de la ligne Bordeaux-Nice.
Jeudi dernier : 40 minutes de retard à l’arrivée à Toulouse (un tgv, train à grande vitesse). Hier soir, le même tgv s’est traîné jusqu’à Carcassonne — déjà 20 minutes de retard —, où on nous a informés, mes compagnons d’infortune et moi-même, que suite à « des incidents sur la voie » le train resterait en gare pour une durée indéterminée. Puis plus rien, aucune information pendant 50 minutes. Mais aucune. Les contrôleurs : disparus. Alors, comme si de rien n’était, l’annonce habituelle : Mesdames messieurs, le tgv numéro 5117 à destination de Bordeaux va partir, attention à la fermeture des portes, attention au départ.
Je pourrais aussi te parler du retour à Montpellier lundi dernier — et sans aucun doute de celui de lundi prochain.
D’ici là, je te souhaite — et à moi pareillement — un excellent dimanche.
L. & L.